2020-2021
Les DSAA1 Design mention graphisme ont réalisé un projet d’édition, de sa conception à son impression, accompagnés de Florian Chevillard, designer graphique indépendant.
À partir de l’entretien d’Andrew Stauffer mené par Alexandru Balgiu, Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar, intitulé « ériger les livres au rang de témoins historiques » ainsi que des documents références puisés dans cette même interview, les étudiants ont conçu leur propre objet éditorial.
BOOK TRACES
Par Lisa Ladent
Lisa a travaillé sur la tension d’un objet-livre à la fois conservateur et fragile, entre rigidité de la couverture et légèreté du papier. L’édition comporte des inserts qui ralentissent la lecture et incite le lecteur à manipuler l’objet avec soin, à la manière d’une archive.
BOOK TRACES
Par Triana Muñoz
Le livre est un objet qui voyage dans le temps, il traverse le temps. Il a toujours été un support social, un objet d'échange. Il sera inscrit dans un temps contemporain en conservant des codes qui permettent de faire le lien avec le passé. .
BOOK TRACES
Par Morgane Bigot
Le livre comme objet partagé, social, collectif ; Le parti pris se base sur l'idée de remettre le lecteur au cœur du livre, de lui donner l’occasion de s’exprimer et d’intervenir physiquement sur l’objet en créant un espace spécialement dédié à cet effet (un terrain de jeu) mais aussi de mettre en valeur les annotations et paratextes déjà présents dans le texte de la conversation et tout au long de l’ouvrage.
BOOK TRACES
Par Jeanne Hannecart
Cette édition est considérée comme un terrain d’enquête, tel "un enquêteur" qui s’interroge sur l’histoire que ces traces peuvent raconter, les informations qu’elles peuvent transmettre au lecteur. Ce ne sont pas des empreintes laissées au hasard, elles ont une histoire, un passé, un propriétaire.
BOOK TRACES
Par Lucie Daön
Un travail éditorial bâti autour du fantôme, du spectre (ce qui subsiste à ce qui a été, qui laisse une trace) pour révéler tout le potentiel d’histoire gravitant autour de l’objet livre. En inversant les rapports, la couverture se retrouve au centre du livre. Elle entoure l’interview et le reste de l’ouvrage contenant les références est mis en page comme un «sas» brumeux d’entrée dans le sujet.
BOOK TRACES
Par Agathe Prevot
Le parti pris a été de traiter cette édition comme un objet de collection qui rend apparent le partage et la transmission de l’objet entre chacun de ses détenteurs. En effet, dans l’interview la notion d’héritage s’applique tant à la sphère familiale et amicale qu’entre certaines entités.
Pour rendre apparente la transmission, le sommaire a été extrait du livre sous la forme d’un dépliant imprimé en risographie. Le livre va donc traduire littéralement les traces laissées par ses prédécesseurs.
BOOK TRACES
Par Lilian Bruerre
Ma démarche dans ce projet propose une tension entre l’objet physique et numérique. Là où l'entretien des auteurs s’intéresse aux annotations manuscrites du XXe siècle comme artefact faisant frontière entre passé et présent, la forme de cet échange s’inspire des codes graphiques des médias numériques (codage HTML, norme ASCII). La matérialité de ces traces - le livre, le papier, l’encre - est mise en tension avec le capital techno-symbolique -le geste de la main, le signe, la transmission de savoirs- par une analogie aux médias numériques ; technologies d’archivage de ces traces d’antan.
BOOK TRACES
Par Marin Noblet
Édition qui s’appuie sur un entretien d’Andrew Stauffer mené par Alexandre Balgu, Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar, au sujet des travaux d’Andrew Stauffer autour des traces laissées par les lecteurs dans les ouvrages du 19e et 20e siècle.
Choix de laisser la place au lecteur, il est invité à annoter, à participer à la rédaction et au contenu. Cet ouvrage le projette dans une intimité protectrice et singulière, mise en abîme du projet et de la réflexion d’Andrew Stauffer au sujet des lecteurs qui laissent des traces dans les livres.