-
Clémence LAMBARÉ, diplômée en 2018
Comment te définis tu en tant que designer ? Quelle est ta démarche ? Quelles finalités vises-tu ?
Se définir en tant que designer est une grande question qui reste, pour moi, en suspens. C’est assez difficile de trouver une réponse bien précise mais ma vision principale du métier de designer est la capacité à écouter les usagers concernés pour adapter au mieux les produits/services que l’on crée.
Après une grande phase de veille, je commence très souvent à dessiner à la main les premières pensées qui me viennent, j’ai ce besoin de crayonner pour évacuer toutes mes idées et ainsi pouvoir les façonner sur Illustrator et/ou en 3D ensuite.
Je ne recherche pas de finalités précises, je me laisse du temps pour découvrir divers domaines et trouver celui qui m’épanouira à l’avenir !
Que retiens-tu de ta formation en DSAA (plus ou moins sérieusement) ?
Que t'a apporté le DSAA au LAAB ?
Les premiers mots qui me viennent en parlant du DSAA sont assez contradictoires : exigence, fatigue mais surtout énormément de plaisir et de bons moments !!! Je retiens la passion de toute l’équipe pédagogique qui ressortait de nos échanges quotidiens, la manière d’apprendre à réfléchir autrement, à s’ouvrir aux questions liées au design, à se remettre en question et apprendre de ses erreurs. Car non, ce n’est pas une fatalité de se tromper mais un moyen de réussir, se remettre en question c’est la clé, et ça je l’ai appris en DSAA.
Sinon, le DSAA, c’est des rencontres très enrichissantes, dans ma promotion et avec toute l’équipe enseignante, des gens géniaux qui ont fait que j’ai passé deux années au top ! Le DSAA m’a fait grandir, m’a apporté beaucoup de maturité, j’ai appris sur moi en tant que designer mais aussi personnellement : savoir qui l’on est, ce que l’on veut faire, ce qui nous anime dans la vie !
Quel est ton parcours depuis ta sortie du DSAA au LAAB ?
À la fin du DSAA, je suis entrée en Master 2 Ingénierie du Design Industriel, un master en partenariat entre l’école Olivier de Serres (ENSAAMA) à Paris et l’UFRST d’Evry. Ce master m’a permis de travailler avec des designers et ingénieurs aux profils très variés, sur des projets concrets avec des entreprises telles que AREP-SNCF Gares & Connexions mais aussi de participer à des workshops avec des designers comme Nick Rhodes. En fin de formation, j’ai effectué un stage chez Tefal, au service « pots and pans » de Rumilly en Haute-Savoie. Ce stage de 6 mois m’a énormément apporté, tant au niveau de la conception d’un produit, de la manière de gérer un projet en équipe pluridisciplinaire que sur le plan humain. Après ce super stage, j’ai intégré mon poste actuel, designer d’aires de jeux pour les enfants, chez Quali-Cité en Bretagne, un changement de domaine assez radical 🙂
Quel plaisir/fierté tires-tu de ta pratique de design actuelle (ou en devenir) ?
Je suis fière de créer pour les autres, les aider et les accompagner tous les jours. C’est d’autant plus le cas aujourd’hui, car je vois réellement les enfants s’amuser, rire et s’épanouir sur les aires de jeux que je dessine. Etre designer, c’est le plaisir de concevoir des produits totalement différents, d’avoir des manières de pensées variées suivant chaque projet. C’est un métier en constante évolution qui se développe en même temps que nous, suivant nos rencontres et ce qui nous entoure.
CRÉDITS IMAGES : Quali-Cité