2018-2019
Du 19 au 23.10.18
DSAA1 Design graphique
Remake remake
Workshop typographie
Avec Jack Usine et en partenariat avec le Musée de l'imprimerie de Nantes
Jack Usine invita les étudiants à concevoir un caractère typographique original inspiré d’un lettrage/titre d’affiche de film, pour en livrer une adaptation typographique à travers une affiche contemporaine de ce même film.
C’est d'abord avec le logiciel Glyphs que les étudiants ont commencés à dessiner leur alphabet. Ils ont ensuite présenté un spécimen typographique (prenant en compte le champ lexical suggéré par le film, présentant l’ensemble des glyphes, son histoire/concept) et la recréation d’une affiche du film (soit une nouvelle affiche du film original, soit une affiche d’un remake du film) en bi-couleurs.
Ils ont enfin gravée leur affiche sur 2 plaques de linogravure et sont aller imprimer leur affiche sur les presses FAG du Musée de l'imprimerie de Nantes.
FOCUS
Par Camille Sécher
Le Focus est un caractère qui veut montrer et se montrer ! Il s'inspire du titrage d'une affiche de film « la minute de vérité », de Jean Delannoy et souligne l'instant où tout bascule, cette minute décisive, avec ses empattements triangulaires et sa graisse.
Le Libertin
Par Coline Bouvet
Cette création typographique est inspirée du lettrage de l’affiche du film « Monsieur Ripois, libertin » de René Clément. Ce film met en scène un coureur de jupons qui s’éprend d’une amie de sa femme. Mr Ripois se retrouve enfermé dans son mariage quand sa femme lui refuse le divorce, l’intrigue évoque les tourments de ce triangle amoureux et du séducteurs volage. Le Libertin est un caractère tout aussi anguleux que souple, sa chasse étroite et son importante hauteur de X fait du Libertin une police de caractère élégante.
FOLIE
Par Antoine Sescousse
Folie était à l’origine un lettrage présent sur l’affiche originale de la comédie romantique « fiancées en folie », réalisée par Buster Keaton en 1925. Par le biais de sa structure oblique et bancale, elle tente de retranscrire le cinéma burlesque des années 1920 ainsi que sa musicalité et sa théâtralité.
BOBARD
Par Alice Macquigneau
Le Bobard est inspiré du lettrage figurant sur l’affiche du Grand Mensonge, un film de 1941. Sa chasse condensée et ses contrastes forts entre plein et délié lui procurent une esthétique élégante. Avec ses empattements tranchants uniquement horizontaux, c’est malgré tout une typographie qui a du caractère. Elle est délicate, distinguée et gracieuse mais attention elle pourrait nous raconter des mensonges…
FERNANDE
Par Corentin Balcon
Fernande, ce caractère à la silhouette étriquée a trouvé son origine dans le papier découpé, jouant du contraste entre régularité de la forme et irrégularité de la contre-forme. La forme quasi rectangulaire des lettres crée un rythme continu dans leur composition. L’interlettrage et l’interlignage très étroit génèrent un gris optique très dense.
Djin
Par Alex Pagnoux
La police Djin, tirée de l'affiche originale du film « La mort en ce jardin », à pu être réinterprétée dans une version plus dynamique et esthétique. Elle témoigne de l'environnement dans lequel évolue les protagonistes : une jungle dangereuse, mortelle, dense et sombre. Autant d'éléments caractéristique qui donne au Djin des traits organiques et forts, avec une certaine rondeur, le fut n'étant pas sans rappeler des os humains.
GRAVE
Par Mathilde Mary
Grave est une famille typographique elzévir et condensée, inspirée de la police de titrage de l'affiche du film « Paradis Perdu » (1940) réalisé par Abel Gance. Par son fort contraste et ses empattements accentués, Grave retranscrit le ton tragique du film et possède un aspect solennel en phase avec la figure de nature morte présente dans l'affiche et le spécimen dédié.
GRAZIELLA
Par Lucile Poret
Graziella est une police de caractère basée sur le lettrage de l’affiche du film de Marcel Vandal, Graziella de 1926. Cette linéale se veut élégante tout en questionnant les règles d’harmonie entre les pleins et les déliés.
POIGNARD
Par Charlotte Pearce
Poignard est une typographie basée sur le lettrage de l’affiche de film « Poignard et Trahison », film espagnol réalisé par Juan de Orduña, sorti en 1948.
Cette typographie, se rapproche de la calligraphie ou encore des caractères fractures, rappelant le contexte historique du film. L’aspect décoratif des caractères, aux fûts larges et aux empattements aiguisés, en font une typographie de titrage.
ISEULT
Par Joseph Clenet
Iseult est un petit caractère typographique inspiré du lettrage de l'affiche du film « L'éternel Retour » qui est une adaptation de 1943 de la légende millénaire Tristan et Iseult. Il réinterprète ses formes longues et piquantes de manière plus uniforme et contemporaine. La police représente ces histoires d'amour compliquées, entre douceur et douleur. Elle est à la fois le pétale et l'épine d'une rose rouge. Cela explique son contraste entre rondeurs et empattements acérés.